Lorsque l’on engage des travaux, de rénovation ou de création, la peinture apparaît comme le synonyme de touche finale, de point de conclusion à cette entreprise. Une fois peints, les murs sont finis ! Que l’on soit sur du monochrome de couleurs neutres dans la totalité d’une pièce ou sur des aplats de couleurs vives, la peinture est une solution de décoration simple et peu onéreuse, que l’on peut faire soi-même sans être un as du bricolage. Alors à vos pinceaux !
Mais avant cela, on fait le point sur les différents types de peintures que l’on trouve sur le marché. Les peintures classiques sont à l’eau ou à l’huile. Si les dernières sont plus résistantes aux conditions d’humidité, elles sont de moins en moins utilisées parce qu’elles contiennent de trop nombreux toxiques et solvants. On leur privilégie donc les peintures à l’eau (les acryliques, les vinyliques et les alkydes) qui ne dégagent pas beaucoup d’odeurs, sèchent rapidement, sont résistantes, se nettoient à l’eau et sont lessivables. Les peintures acryliques apparues récemment sur le marché se distinguent car elles peuvent être appliquées sur quasiment toutes les surfaces. Elles sont également inodores et avec peu de solvants. Mais à l’heure où il est de bon ton d’adopter une “green attitude”, les peintures écologiques ont le vent en poupe. En France, elles affichent un label écolo sur leur étiquette : la marque NF Environnement pour le marché français, l’Ecolabel pour le marché européen, le plus exigeant étant le label Peinture Nature, délivré par Ecocert, qui garantit 100 % d’ingrédients naturels. Ce qui montre que ces produits sont respectueux de l’environnement : les métaux lourds comme le plomb, le mercure ou l’arsenic n’ont pas été utilisés lors de la conception et leur teneur en COV s’avère très faible. Les Composés Organiques Volatils sont des gaz et vapeurs qui contiennent du carbone, tels que les vapeurs d’essence et les solvants. Certains sont toxiques pour la santé et entraînent des irritations et des maux de tête. Pourtant si la peinture écolo fait la “chasse” aux COV, cela ne signifie pas qu’elle n’en contient pas. Le taux de COV d’une peinture écologique est nettement plus faible que la moyenne : 5 g/l contre 30 g/l pour une peinture traditionnelle.
L’attrait majeur des peintures écologiques est qu’elles se passent de résine d’origine pétrochimique, ou du moins limitent leur utilisation. À la place, elles optent pour des ingrédients naturels, d’origine végétale ou minérale comme la chaux, l’argile, la caséine, le silicate, les huiles de soja, de lin ou de ricin. La dilution se fait généralement à l’eau ou à l’huile essentielle. Pour les teintes, les fabricants utilisent des pigments minéraux extraits de terres colorées comme l’ocre, l’argile ou la spinelle. On voit également apparaître sur le marché des peintures recyclées ou dépolluantes.
Lire la suite sur Mag’in France