Les produits traditionnels ont gagné une nouvelle attractivité. Nostalgie ou envie de retrouver des valeurs d’antan ancrées dans la fabrication française, le fait est là. Certaines marques sont très heureuses de ce retour au savoir-faire de nos terroirs qui dope leurs ventes physiques et en ligne.
Fleur de sel de Guérande, palets bretons, nougat de Montélimar, madeleines de Commercy, biscuits de Reims, les exemples ne manquent pas dans les PME agro-alimentaires françaises. Le marché est porté par une nouvelle appétence des consommateurs envers de « vieux » produits qui ont su non seulement survivre, mais garder une véritable authenticité. Pour cela, quel que soit le chiffre d’affaires ou le nombre d’employés, le chef d’entreprise navigue sur un chenal étroit, entre rentabilité nécessaire et innovation obligatoire, que ce soit en termes de produits, de services, de logistique ou de communication. Voici quelques exemples de sociétés qui ont su traverser le temps et retrouvent même aujourd’hui une nouvelle vigueur.
Les produits traditionnels ont gagné une nouvelle attractivité. Nostalgie ou envie de retrouver des valeurs d’antan ancrées dans la fabrication française, le fait est là. Certaines marques sont très heureuses de ce retour au savoir-faire de nos terroirs qui dope leurs ventes physiques et en ligne.
Fleur de sel de Guérande, palets bretons, nougat de Montélimar, madeleines de Commercy, biscuits de Reims, les exemples ne manquent pas dans les PME agro-alimentaires françaises. Le marché est porté par une nouvelle appétence des consommateurs envers de « vieux » produits qui ont su non seulement survivre, mais garder une véritable authenticité. Pour cela, quel que soit le chiffre d’affaires ou le nombre d’employés, le chef d’entreprise navigue sur un chenal étroit, entre rentabilité nécessaire et innovation obligatoire, que ce soit en termes de produits, de services, de logistique ou de communication. Voici quelques exemples de sociétés qui ont su traverser le temps et retrouvent même aujourd’hui une nouvelle vigueur.
Pour renforcer son succès, l’équipe de la Belle-Iloise travaille sur de nombreuses nouvelles recettes, et récemment, l’essor des tartinables vient conforter cet élan. Les emballages sont facilement reconnaissables, recherchés et vintage. Depuis 2011, c’est Caroline Hilliet-Le Branchu qui est à la tête de la Belle-Iloise. En 2018, la Conserverie ouvre un Bar à Sardines à Paris qui propose une petite restauration. La route semble belle pour cette entreprise de quelques 50 millions d’euros de chiffre d’affaires et ses 350 salariés permanents, avec une centaine de produits en vente directe, positionnés sur le haut de gamme. Un autre défi se pose, celui de passer les frontières tout en gardant son ADN et son origine made in France.
Maison Fossier voit l’avenir en rose
Qui n’a jamais trempé un biscuit rose dans un champagne ne peut connaître la raison du succès de la Maison Fossier. Elle est l’une des plus anciennes biscuiteries de France, créée en 1756, une exception dont les produits étaient présents au sacre de Louis XVI à Reims. En 1825, elle reçoit un diplôme royal pour la qualité de ses productions, biscuits roses et pains d’épices. Mais c’est en 1845 qu’un certain Monsieur Fossier, boulanger de son état, prend la direction de l’entreprise. Cette entreprise du Patrimoine Vivant est l’une des seules à avoir survécu et su garder son indépendance jusqu’à l’an dernier où elle a été intégrée au groupe Galapagos.
Ce dernier est un groupe breton dirigé par Christian Tacquard qui commercialise notamment « Loc Maria Biscuits ». C’est la filiale Galapagos Gourmet, dirigée par sa fille Aurélie Taquard qui a manifesté son intérêt pour Fossier, ses 12 millions d’euros de CA et ses 95 salariés. Le groupe avait déjà racheté Mademoiselle de Margaux et ses sarments du Médoc ou les biscuits Mistral. En clair, se dessine avec cette stratégie de croissance externe la constitution d’un nouveau pôle.
Brioches Thomas : le bon goût d’autrefois
Vous aimez la brioche au beurre ? Si possible vendéenne, sans additif, sans conservateur et sans colorant ? Brioche Thomas est dans la cible avec son Label Rouge, ses produits bio, et son IGP, une Indication Géographique Protégée pour laquelle le patron de Brioche Thomas s’est beaucoup battu. Les ingrédients quant à eux sont simples, peu nombreux, sourcés pour la plupart dans le Sud-Ouest. Voici une belle histoire familiale qui perdure depuis plus de 120 ans avec quatre générations, selon un savoir-faire régional et artisanal comme les consommateurs les aiment. Si l’entreprise est toujours là, c’est qu’elle n’a pas cessé ses investissements. Elle vient d’ouvrir un nouvel atelier de production pas plus tard qu’en 2020. Christian Thomas, président de l’Association de la Brioche Vendéenne dirige aujourd’hui l’entreprise installée aux Essarts-en-Bocage.
Les produits sont vendus en grande distribution et détiennent donc des certifications strictes telles que IFS Food. Elle contribue à maintenir l’emploi dans cette zone avec plus d’une centaine d’employés et poursuit ses recrutements pour sa force de vente pour consolider son chiffre en grandes surfaces.
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