Chez Sacrés Français nous avons reçu le co-dirigeant de La Brosserie Française. Entreprise existante depuis 1845, elle fait en sorte de toujours s’appuyer sur trois piliers, pour les découvrir, on vous propose une version écrite de cette interview juste ici 👇
Olivier ROBERT : Bonjour c’est Olivier ROBERT, Sacrés Français. Aujourd’hui je vais vous présenter une entreprise française et qui est une entreprise incroyable à tout point de vue : La Brosserie Française. Mais attention, c’est bluffant ! Tout est prévu pour être systématiquement sur ces trois piliers qui sont : le Made in France, l’éco-responsabilité et l’expertise. Je vais vous présenter Olivier Remoissonnet qui est le co-repreneur de cette entreprise qui existe depuis 1845.
Présente-toi
Bonjour, je suis Olivier Remoissonnet et je suis l’un des deux dirigeants de la Brosserie Française.
Parle-nous de La Brosserie Française
La Brosserie Française c’est l’héritière du savoir-faire de fabrication d’articles de brosserie depuis 1845. Alors on fabrique des brosses à dents puisque c’est notre cœur de métier mais on fabrique aussi tout un tas d’autres articles de brosserie, des brosses à cheveux et bien d’autres produits en brosserie également.
Quelles sont vos marques ?
Nos marques elles sont multiples et celle qui héberge la plus grande partie de ces dernières années depuis la reprise de l’entreprise, c’est Bioseptyl. Bioseptyl c’est la seule marque de brosse à dents en France où on héberge l’éco-citoyenneté, le Made in France et l’expertise. Ces brosses à dents ont vocation à faire du bien à la personne mais également à l’environnement.
Pourquoi est-ce bon pour l’environnement ?
Le bien sur notre environnement proche ou lointain, il est qu’on va toujours chercher des matériaux qui nous permettent d’être le plus éco-citoyen possible. On utilise des plastiques recyclés. La deuxième vertu, c’est d’aller chercher pour les éléments organiques comme le bois, des produits qui sont déclassés en scierie. On ne travaille que du bois français élevé dans nos forêts éco-gérées en France. On va dans une troisième démarche, chercher l’éco-plastique, l’écoproduit avec des bioplastiques qui sont faits à base de lin, de coquilles Saint-Jacques ou de liège.
Quel est l’ADN de La Brosserie Française ?
Pour ne pas être dans l’hyper marketing, on revendique d’aller chercher des choses qui sont très pragmatiques à La Brosserie Française. Pour avoir des gammes de produits qui soient les plus propres possibles, bien sûr on va chercher des matériaux qui sont issus de produits qui existaient déjà comme le plastique ou le bois, mais on va aussi les travailler de manière différente, l’usine est alimentée en 100% d’énergie verte issue de parcs éoliens et hydroliens en France. On recycle la chaleur de certains moteurs pour contribuer au chauffage de l’atelier pendant l’hiver, on recycle les cartons avec nos partenaires. Tout cela ce sont des éléments qui montrent que derrière le côté marketing du produit, il y a une vérité, qui est une vérité qui est sonnante et trébuchantes, c’est « Comment on fabrique nos produits ?» et on fait le mieux possible pour avoir un impact le plus faible possible.
Pourquoi avoir fait le choix du Made in France ?
Avec Olivier Voisin, mon associé, on revendique et on a les mêmes valeurs pour ça, l’envie de faire les choses autrement. On aime assez bien l’idée du contre-pied, quand on a repris l’entreprise La Barre du Tribunal en 2012. On a dit les brosses à dents, l’atelier du monde, c’est la Chine, ne vous embarquez pas là-dedans. Pour autant, c’est un défi qui est juste énorme à relever, c’est riche d’enseignement. On arrive à faire des brosses à dents à des prix compétitifs avec une technicité extraordinaire, avec un savoir-faire qui se transmet de génération en génération et on arrive à être économiquement rentable. C’est-à-dire qu’on fait la démonstration que les produits de grande consommation peuvent se trouver en Made in France.
Quels sont les avantages pour vos clients ?
L’avantage d’entretenir un savoir-faire, l’avantage de nourrir une économie circulaire à travers le Made in France, ce n’est pas seulement une usine, ce n’est pas seulement des salariés, c’est toute la vie économique qui va vivre autour, le fait que ce soit des circuits vertueux. Le fait qu’à chaque fois qu’on met un produit sur le marché, on imagine sa fin de vie. On met des collecteurs qui permettent de ramener les brosses à dents usagées, elles sont ramenées à l’usine, elles sont triées par catégories et là on ne fait pas de jaloux, on ramène aussi bien les brosses à dents Bioseptyl, que les brosses à dents de tous les concurrents. Le plus important c’est que ce soit une brosse à dents de moins dans l’océan.
Vos brosses, elles brossent bien ?
Oui, nos brosses à dents elles brossent bien. La question n’est pas si bête, ça parait une évidence de le dire sauf que tout le monde le dit, pour autant on voit sur le marché tellement de choses qui ont dépassé l’entendement en termes des technicités. On pourrait se dire pourvu qu’une brosse à dent brosse. Non l’essence même, c’est de dire que la brosses à dents doit avant tout brosser avant d’être hyper-marketée pour telle ou telle fonction. Autant on pourra remplacer les brosses à dents, parce qu’elles sont en fin de vie, parce qu’elles n’étaient pas bonnes et vous en changez. Vos dents et vos gencives vous les avez pour toute votre vie. Souvent on se pose la question de « Qu’est-ce qu’on mange ? » on se pose la question « D’où-vient certaines fabrications ? ». Sur une brosse à dents on ne se pose pas la question de ce qu’on met dans sa bouche. Et on a les mêmes prérogatives, c’est de se dire, à partir de quels matériaux c’est fabriqué ? Avec quel soin ça été fabriqué ? Parce qu’on doit mettre en bouche que des produits sur lesquels on assure une traçabilité. Donc La Brosserie Française notre maître-mot c’est aussi de maîtriser la totalité des maillons pour pouvoir garantir à notre consommateur que tous les produits qui vont être mis en bouche, sont des produits sur lesquels on maitrise l’origine et la traçabilité.
Quelle est ta tirade de film préférée ?
La tirade de film qui me vient comme ça, c’est dans la 7ème Compagnie « Touche pas à ça, petit con ». Ça représente pour moi quand même pas mal de choses, c’est l’envie de toucher, l’envie d’avoir des choses, d’être très tactile, l’envie de découvrir. Et se dire que ça ce n’est pas pour toi, non ça il ne faut pas. En fait avec La Brosserie Française, on ne s’est rien interdit là-dessus, on est allé toucher à tout, on est allé relever des défis sur lesquels ça paraissait impensable de continuer à faire des brosses à dents Made in France. L’idée de dire « Touche pas à ça, petit con » ça caractérise finalement assez bien ça. On a transgressé l’interdit mais pour aller du côté de la lumière et de se dire qu’on a bien fait finalement d’aller de ce côté-là.