L’e-commerçant, spécialiste de l’univers de l’enfant, fait fabriquer en France une couche-culotte bénéficiant de l’Ecolabel et du label FSC. Il pense déjà à d’autres nouveaux produits de ce type. Vertbaudet propose aussi, depuis peu, des livres pour enfants.
Après avoir élargi son offre aux jouets, à la puériculture et au mobilier il y a deux ans, Vertbaudet, spécialiste de l’univers de l’enfant (0-12 ans), fait une incursion dans le monde de l’hygiène. La société, qui se présente comme le premier e-commerçant européen dans l’univers de l’enfant , propose désormais des couches pour bébé à sa marque. Un produit 100 % éco-responsable, bénéficiant de l’Ecolabel et du label FSC (cellulose issue de forêts gérées de façon responsable), sans chlore, ni parfum, ni lotion. Et, qui plus est, « made in France », fabriqué en Bretagne chez un partenaire dont Vertbaudet tait le nom.
Hygiène et soin
Pour le distributeur, cédé en 2013 par Kering (ex-PPR) au fonds Alpha Private Equity, se lancer ainsi dans les consommables est une nouveauté. « Nous avions testé fin 2019 ce type de produit avec des marques partenaires, comme Love and Green ou Carryboo, et là nous sommes passés à notre propre couche », se félicite le PDG de Vertbaudet, Thierry Jaugeas.
Et l’entreprise compte bien poursuivre dans cette stratégie d’élargissement de l’offre. L’ambition est « de couvrir tous les besoins de l’enfant et devenir une plateforme incontournable », indique le dirigeant. D’autres produits sont déjà à l’étude, tels que – dans ce domaine de l’hygiène et du soin – le lait pour bébé ou encore la cosmétique pour petits. L’enseigne entend accompagner les futurs jeunes parents dans tous les moments de vie de l’enfant. Jusqu’à, par exemple, la lecture, avec le lancement d’une collection de livres pour enfants, qui compte déjà 193 titres.
Chiffre d’affaires en hausse
Le prêt-à-porter, activité d’origine, ne représente plus aujourd’hui que 55 % du chiffre d’affaires, la puériculture et le jouet atteignant 20 %, tout comme le mobilier. Ce sont autant de relais de croissance pour l’entreprise, qui a bien traversé la crise sanitaire en 2020 avec ses deux confinements. Son chiffre d’affaires affiche en effet une hausse de 9 % sur un an, à 350 millions d’euros pour la marque, présente dans huit pays, avec un résultat positif, sans plus de précision. Les ventes se font désormais à 80 % via le digital, contre 20 % pour le réseau de boutiques (75 magasins en France).
Lire la suite sur Les Echos