Produire en France est devenu un argument de vente. Dans le secteur de la chaussure, certaines marques ont décidé de relocaliser une partie de leur production.
À Romans-sur-Isère (Drôme), dans la capitale de la chaussure, quelques centaines de salariés et une dizaine de PME font de la résistance. Ces dix dernières années, la filière française a perdu 40% de ses effectifs. « On a des coûts à la minute qui sont cinq à six fois supérieurs à nos concurrents marocains, tunisiens », explique Sébastien Paul, artisan chausseur. Pour lutter contre cette concurrence, le secteur doit trouver des stratagèmes pour se réinventer, comme la personnalisation des modèles haut de gamme.
Un cocorico sportif
Près d’Angers, c’est la marque tricolore Le Coq Sportif qui a rapatrié d’Asie une petite partie de sa production abandonnée il y a des années, car trop chère. Les procédés ont dû être adaptés afin de rester compétitifs. Par exemple, la marque a fait le choix de simplifier ses modèles produits sur place, afin de ne garder qu’une petite équipe.
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