La conjoncture du secteur manufacturier s’est fortement améliorée en février. Les croissances de la production et des nouvelles commandes se sont accélérées tandis que les créations d’emplois ont atteint leur plus haut niveau depuis novembre 2019.
Feu d’artifice sur l’industrie de l’Hexagone. L’indice PMI manufacturier d’IHS Markit (un indice composite établi sur la base de cinq indices individuels – nouvelles commandes, production, emploi, délais de livraison des fournisseurs et stocks des achats – et conçu pour mesurer la performance globale de l’industrie manufacturière) pour la France est finalement ressorti à 56,1 au mois de février 2021, contre une estimation flash de 55 et après 51,6 en janvier. « Les dernières données PMI mettent en évidence une forte croissance du secteur manufacturier français en février », a commenté Eliot Kerr, économiste à IHS Markit. Il s’agit en effet de sa plus forte croissance depuis janvier 2018.
Les dernières données PMI mettent en évidence une forte amélioration de la conjoncture dans le secteur manufacturier français, les croissances de la production et des nouvelles commandes s’étant accélérées en février tandis que les créations d’emplois ont atteint leur plus haut niveau depuis novembre 2019 et que l’activité achats des fabricants a affiché sa plus forte expansion depuis trois ans. Les répondants ont cependant continué de signaler de fortes perturbations sur les chaînes d’approvisionnement, les pénuries de matières premières ayant entraîné une hausse considérable des délais de livraison des fournisseurs par rapport au mois précédent.
« L’activité des fabricants a progressé sous l’effet d’un raffermissement de la demande, les clients commençant à se projeter au-delà de la crise sanitaire. La hausse de l’indice global reflète également en partie un allongement marqué des délais de livraison d’intrants. Or, si la dégradation des performances des fournisseurs indique généralement une hausse de l’activité chez ces derniers et une amélioration de la conjoncture, celle enregistrée au cours de mois a principalement résulté de pénuries de transports et de matières premières.
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