Sacrés Français a reçu dans ses locaux les fondateurs de La Source Française, plateforme révolutionnaire qui va permettre une mise en relation en adéquation avec les attentes et les besoins de chacun. En réduisant le temps de recherche, cela va s’en doute permettre d’enlever certaines barrières pour se lancer dans un projet qui met à l’honneur les valeurs du Made in France. On vous laisse découvrir juste en dessous l’interview écrite 👇

Olivier Robert : Bonjour, c’est Olivier Robert. Aujourd’hui je vais vous présenter une initiative incroyable dans le Made in France. Si vous souhaitez trouver des fournisseurs, trouver des services, des fabricants, créer des produits Made in France. J’ai trouvé la solution, Tiphaine et Benjamin vont vous présenter La Source Française. 

Pouvez-vous vous présenter rapidement ? 

Je suis Tiphaine Chouillet. Je suis Benjamin Lasserre. 

Je suis fondatrice du Studio La Racine et cofondatrice de La Source Française.

Et je suis le cofondateur de La Source Française.

C’est quoi La Source Française ?

La Source Française c’est une plateforme de mise en relation dédiée aux professionnels pour permettre à toutes les entreprises qui le souhaitent de trouver un fabricant français adapté à leurs besoins. En termes de volume de production, de matériaux ou bien de techniques. C’est une plateforme qui est dédiée à tous les secteurs de l’industrie en France avec vraiment la volonté d’être le plus large possible pour permettre à toutes les personnes qui le souhaitent de trouver un fabricant en France.

C’est quoi la genèse de La Source Française ? 

À l’origine on s’est vraiment rendu compte que beaucoup d’entrepreneurs, de jeunes marques ou même des particuliers avaient envie de lancer de vrais projets Made in France. Mais ils avaient beaucoup de difficultés à trouver les bons fabricants et toute cette période de recherche prenait vraiment beaucoup de temps. On s’est dit-il y a vraiment quelque chose à faire ici pour accompagner ces entrepreneurs et les aider à trouver rapidement le fabricant qui correspondra à leurs besoins.

Vous êtes là pour faciliter la fabrication française ? 

L’idée c’est vraiment de faciliter la fabrication française. Notre objectif c’est vraiment d’augmenter le nombre de projets réalisés en France. Donc, en effet La Source Française a pour mission de faciliter cette rencontre, le parfait match entre le porteur de projet et le fabricant.

Pour résoudre cette contrainte de prix, on a la volonté de s’employer aux côtés des porteurs de projets et aux côtés des fabricants pour mettre à profit toute notre compétence de bureau d’études pour essayer d’optimiser justement les projets. Faire en sorte de ne pas surcharger les coûts de production, faire en sorte de trouver des procédés agiles pour avoir des prix les plus compétitifs possibles et avoir tout cet accompagnement pour valoriser la fabrication française et faire en sorte d’avoir des produits compétitifs sur leur marché. 

Si moi je suis porteur d’un projet. Comment ça se passe ? 

Un porteur de projet qui va venir sur la plateforme, il va avoir la possibilité d’exprimer son besoin, d’exprimer sa recherche de fabricant à travers un formulaire interactif. À l’issue de ce formulaire, il sera recontacté par quelqu’un de nos équipes pour valider en effet son besoin et faire en sorte que nous, on puisse lui adresser le fabricant français le plus adapté pour y répondre. 

Au-delà d’une plateforme, c’est vraiment un accompagnement humain et une solution très humaine qui nous voulions mettre en place. L’idée étant bien sûr de s’appuyer sur l’outil numérique qui est aujourd’hui essentiel mais aussi de pouvoir répondre au téléphone et d’avoir quelqu’un au bout du fil quand on a des vraies problématiques de recherche de fabricant. 

Votre solution, permet-elle de réduire les coûts de fabrication ? 

Ce qui va permettre de réduire les coûts, c’est vraiment le temps qu’on va passer à la recherche de fabricants, peut-être le temps du prototypage et peut-être les coûts liés à toute cette mise en production qui peuvent être finalement assez long. C’est aussi toute cette partie design qui justement est adaptée à la fabrication française, savoir adapter son produit au bon fabricant est vraiment un facteur essentiel pour réduire les coûts. 

Et demain, en apportant de nouveaux clients à nos fabricants français en leur permettant parfois de diversifier leurs activités. On veut les accompagner justement à augmenter leur chiffre d’affaires, augmenter leur capacité potentiellement d’investissement, de modernisation. Dans la suite de pouvoir accepter de plus en plus de volume, ce qui avec un effet volume, nous permettra de réduire on l’espère les prix de la fabrication française. 

C’est donc une excellente nouvelle pour le consommateur ? 

C’est la volonté que l’on a, c’est de généraliser pour les entreprises la fabrication française, de leur permettre que la fabrication française redevienne la norme. De manière à ce que demain, les produits français puissent être plus facilement accessibles pour les consommateurs, que ce soit une bonne nouvelle pour eux. On a une conviction qui est que le consommateur ne peut pas tout supporter dans le Made in France et que chacun à son rôle à jouer. C’est une responsabilité collective. 

Coluche disait : « C’est facile de savoir quels produits sont faits en France, ce sont les plus chers »

En effet, jusqu’à présent les produits Made in France ne sont pas toujours les plus chers mais on va dire sont souvent dans le haut du panier. Bien sûr, pour toutes les raisons qu’on connaît, qui sont des bonnes raisons, des questions salaires, de droits et du respect du travail. Qui sont aussi des questions, des choses que nous avons envie de soutenir. L’idée étant demain d’augmenter les volumes pour petit à petit faire baisser les prix des produits et que ceci devienne en effet la norme. 

Parlez-nous un peu de votre vision du circuit court

Aujourd’hui, le combat écologique rejoint le combat Made in France. Notamment sur l’aspect circuit court et là on est vraiment dans un moment très intéressant où on arrive vraiment à relier autant la partie respect du travail, revalorisation de nos territoires, toute cette question des droits sociaux avec la question écologique et les deux se rencontrent ici, sur le chemin du Made in France.

Derrière ce projet au global, cette volonté d’encourager la fabrication française, c’est aussi la volonté de contribuer nous aussi d’une manière à un renouveau de l’industrie française. Cette industrie il faudra qu’elle soit plus verte, plus digitale. Personne n’a intérêt à ce que l’industrie soit celle du siècle précédent avec la pénibilité et les externalités négatives qu’elle entraîne. On a la volonté de construire quelque chose de positif, le plus positif possible pour tous les protagonistes et demain pouvoir contribuer au dynamisme des territoires, en ayant le respect de l’environnement comme point central. 

Quelle est votre réplique de film préférée ? 

« Je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise fabrication française. C’est avant tout les rencontres… ».