Dans une démarche visant à renforcer la réindustrialisation pharmaceutique en France, l’État et Upsa ont scellé un accord innovant. Ce partenariat prévoit que le groupe pharmaceutique, connu pour ses marques phares de paracétamol Dafalganet Efferalgan, produise à Agen deux nouveaux médicaments essentiels, en échange d’un gel de deux ans sur la baisse des prix de ces traitements.

Une alternative française face aux géants

Souvent perçu comme le « petit rival » de Sanofi et de son célèbre Doliprane, Upsa s’affirme pourtant comme un acteur majeur du Made in France dans le domaine de la santé grand public. Avec son usine d’Agen, l’entreprise ne se contente pas de produire des médicaments sans ordonnance : elle fabrique également des traitements sur ordonnance, à l’instar du Dafalgan codéiné, tout en misant sur la diversification de son offre.

Pourquoi cet accord est important pour le Made in France

Cet engagement mutuel entre l’État et Upsa incarne une vision stratégique : maintenir une production locale pour préserver l’indépendance sanitaire de la France. Alors que l’industrie pharmaceutique est souvent critiquée pour sa dépendance aux importations, ce type d’accord montre qu’il est possible de relocaliser une production essentielle, tout en répondant aux enjeux économiques et sociaux.

Un pas de plus pour la souveraineté sanitaire

Ce partenariat illustre également la volonté croissante de réconcilier compétitivité économique et responsabilité industrielle. En soutenant des acteurs comme Upsa, la France s’équipe pour relever les défis de demain tout en valorisant le savoir-faire national.

Pour les amateurs et défenseurs du Made in France, cette initiative confirme que consommer local, même dans un secteur aussi stratégique que celui des médicaments, est une réalité à portée de main.

En mettant en avant ce type de collaborations, nous pouvons inspirer d’autres secteurs à suivre la même voie, pour un avenir plus local, durable et résilient.

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