La récente déclaration de Bernard Arnault sur la hausse de la fiscalité des grandes entreprises a suscité un large débat. L’homme d’affaires, à la tête de LVMH, évoque une taxation qui impacterait les entreprises produisant en France. Cet article vise à expliquer le contenu de cette mesure et son impact potentiel sur le Made in France.

Une surtaxe ciblée sur certaines entreprises

L’article 11 de la loi de finances pour 2025 prévoit une contribution exceptionnelle pour les entreprises dont le chiffre d’affaires excède un milliard d’euros. Celles-ci devront s’acquitter d’une surtaxe de 20,6 %, tandis que celles dépassant les trois milliards de chiffre d’affaires verront leur taxation augmenter à 41,2 %. L’objectif annoncé du gouvernement est de mobiliser les entreprises les plus prospères pour contribuer à l’effort budgétaire national.

Cette mesure concerne un nombre limité d’entreprises. Sur les 3,82 millions d’entreprises présentes en France, environ 900 sont concernées par cette surtaxe, et 347 entreprises dépassant les trois milliards d’euros de chiffre d’affaires seront soumises au taux maximal.

Effets potentiels sur la production française

LVMH, qui fabrique une partie de ses produits en France, en Italie et en Espagne, pourrait voir sa charge fiscale augmenter d’un milliard d’euros supplémentaires en 2025. La majorité des entreprises du Made in France, étant des PME et des ETI, ne sont pas concernées par cette surtaxe.

D’autres facteurs influencent la compétitivité du Made in France, tels que le coût du travail, la concurrence internationale et l’accès aux matières premières.

Une mesure temporaire

Cette surtaxe est présentée comme une contribution exceptionnelle, appliquée pour une seule année. Elle a été discutée avec les entreprises concernées, notamment via le Medef.

Le Made in France ne semble pas directement affecté par cette mesure, mais la question du soutien aux industries locales et des incitations fiscales à la relocalisation reste un sujet d’actualité.


Face à ces évolutions fiscales, le Made in France doit continuer à s’adapter et à innover. Si certaines grandes entreprises sont concernées par cette surtaxe, la majorité des acteurs du Made in France, notamment les PME et ETI, restent épargnés. Toutefois, le contexte économique global impose de renforcer la compétitivité et la production locale. Encourager cette dynamique, c’est préserver un savoir-faire reconnu et soutenir l’économie nationale. Chaque consommateur joue un rôle clé en privilégiant les produits fabriqués en France.

L’équipe Sacrés Français