Directrice du partenariat Paris 2024 pour Decathlon, Virginie Sainte-Rose a partagé les coulisses et les retombées des Jeux Olympiques et Paralympiques lors de Big 10. Cet événement a permis à l’enseigne nordiste, déjà incontournable dans le monde du sport, de valoriser son engagement dans la fabrication française, un défi ambitieux qui illustre son savoir-faire et ses valeurs.
Un bilan des JO sous le signe du Made in France
Acteur majeur des JO en tant que partenaire officiel, Decathlon a marqué les esprits. La marque a non seulement habillé les 45 000 volontaires avec des tenues fabriquées à 53 % en France, mais elle a également brillé grâce aux performances de sa Team Athlètes, récoltant six médailles.
« Nous sommes ravis de ce partenariat », déclare Virginie Sainte-Rose. « Nos uniformes ont été remarqués par tous, et notre Decathlon Playground a attiré près de 200 000 visiteurs, dépassant nos attentes. Cela prouve que notre rôle de concepteur va bien au-delà du sport : il s’agit de promouvoir un mode de vie durable et accessible. »
Faire rayonner le Made in France : un défi pragmatique
Interrogée sur l’approche de Decathlon concernant la fabrication française, Virginie Sainte-Rose souligne l’effort consenti pour les Jeux.
« Nous avons réussi à atteindre 53 % de Made in France sur les tenues des volontaires, ce qui est une véritable prouesse. Cependant, il faut être réaliste : tout produire en France est complexe, car certains savoir-faire ont disparu et les capacités industrielles sont parfois insuffisantes. Nous avons donc choisi de prioriser des pièces simples, comme les chaussettes et les maillots, et avons accompagné nos fournisseurs français pour répondre à nos exigences de qualité et de délais. »
Ce pragmatisme illustre la volonté de Decathlon de relancer une dynamique industrielle locale tout en répondant aux attentes des consommateurs en matière de production responsable.
Encourager les Français à pratiquer le sport
Les JO ont également été une opportunité pour inciter les Français à reprendre ou intensifier leur pratique sportive. Virginie Sainte-Rose se réjouit de l’impact des champions sur les ventes et la fréquentation des rayons dédiés.
« Les Jeux ont clairement suscité un intérêt accru pour des disciplines comme la natation ou le tennis de table. Mais pour pérenniser cet engouement, il est essentiel que les infrastructures suivent et que les éducateurs encouragent la pratique, surtout chez les plus jeunes. »
Le Made in France, un levier pour le progrès
Pour Decathlon, le Made in France ne se limite pas à une opportunité économique : il s’inscrit dans une démarche globale de progrès.
« Pratiquer le sport, c’est bon pour le bien-être, mais cela doit aussi être respectueux de l’environnement. Le Made in France nous aide à réduire notre empreinte carbone et à préserver les espaces de jeu. Le véritable progrès réside dans cette prise de conscience : concilier innovation, durabilité et accessibilité. »
En mettant l’accent sur le Made in France durant les JO, Decathlon montre qu’il est possible d’allier ambition sportive et engagement sociétal, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère pour la production locale.