L’élégance et la légèreté sont les codes horlogers de la marque française indépendante depuis 75 ans. 

Trois quarts de siècle au cadran n’excluent pas un parti pris de jeunesse. Pour l’exprimer sans détour, l’entreprise a décidé de s’appeler désormais Herbelin. Exit Michel, le prénom du fondateur de la marque éponyme ! Du haut du ciel, celui-ci n’en voudra certainement pas à ses petits-fils, toujours soucieux de perpétuer l’esprit et les exigences de la culture horlogère traditionnelle française qui lui tenait tant à cœur. 

Urbaine

« French touch » horlogère au carré : la Cap Camarat intensifie sa séduction d’acier d’un cadran bleu dégradé aux lignes horizontales. L’alternance des finitions brossées et polies souligne sa forme carrée aux angles arrondis néo vintage. 39 mm x 39 mm, guichet date, étanche jusqu’à 100 mètres, quartz suisse, 599 euros.

La fabrication demeure, elle aussi, « Made in France » : 85 000 montres ont été assemblées, réglées et contrôlées sur place en 2021. À Charquemont, dans le Haut-Doubs, les ateliers se situent à proximité des fournisseurs locaux pour une maîtrise complète de la qualité. Seuls les mouvements proviennent de Suisse dont la frontière est toute proche. 

Cette année, le studio de design de la maison horlogère poursuit le développement de la collection Cap Camarat. Une élégante sportive lancée avec succès en 2018 et inspirée d’une pièce horlogère du patrimoine Herbelin des années 1970. Son charme néo vintage est évident : angles arrondis, lunette décorée de six vis, bracelet métallique intégré dont les quadruples maillons brossés et polis font corps avec le boîtier d’acier. À présent, la Cap Camarat s’étoffe de deux versions fort différentes en matière de formes, de mouvements et de prix. Éditée à seulement 500 exemplaires, la première est ronde et animée d’un calibre automatique Sellita mis à nu par une squelettisation sobre et moderne. Le traitement rhodié des rouages et composants métamorphose l’orchestration complexe du mécanisme en un réseau de lignes acérées, compactes et nerveuses. Effets de style supplémentaires : le rehaut noir de la minuterie souligne le calibre apparent et les index noirs biseautés, typiques des années 1970, semblent posés comme en lévitation. La Cap Camarat Squelette qui pratique en majesté l’art de la transparence se dévoile également au verso dans les moindres détails. 

La seconde version déploie aussi une allure robuste et racée, une géométrie musclée et une séduction « seventies » rafraîchie d’un zeste de modernité. Différences notables : un boîtier carré, un cadran bleu dégradé frappé à l’horizontale et un moteur à quartz Ronda. Son casual chic urbain s’allie à une excellente lisibilité de l’heure : aiguilles et index sont recouverts de matière luminescente, à l’instar de ceux de la Cap Camarat Squelette. 

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